OUI, JE REGARDE DEMAIN poème de Daniel PLISSET

Oui, je regarde demain. Poème

Sous les lumières bleues du temps
où s’enfuient trop vite les ans,
j’écoute ces mots des voix d’antan
et mes pensées courent sur les vents.

Avec la prose que me murmure la vie
où s’épanouit une jolie rose,
je pense les vœux de cette belle envie
et je regarde encore l’espérance qui ose.

Sous le soleil de tous mes doux rêves,
où le ciel étend la force de son voile,
je poursuis l’existence sans aucune trêve
et je bois la saveur d’une écoute des étoiles.

Dans la couleur vivante de tous les instants
où le printemps s’offre en ses mille images,
j(espère toujours vivre ce plaisir longtemps
et je décide de rendre à l’amour cet hommage.

Sous l’océan merveilleux de ses yeux bleus
où j’aime poser mes lèvres au petit jour,
j’implore les Déesses de croire en mes vœux
et je me donne à ce bonheur de croire l’amour.

Daniel PLISSET auteur

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CATALOGUE DES TITRES

CATALOGUE DES TITRES.

Bonjour,

Notre discussion préalable du 30/01/15 sur notre conférence de presse avait passionné tout le monde. il resqt à nous organiser pour le jour J, et l’ouverture de notre espace culturel. Nous devons tous nous y impliqués.

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CATALOGUE DES TITRES

Ca catalogue compte une vingtaine de titres allant de l’essai au roman

acev un document complet sur les différentes bourses libérées sur le métier d’écriture, de BD, de la photo et des arts plastiques.

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LES EDITIONS AC DEMIE FRANCOPHONE ET SES PUBLICATIONS

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QUELLE RELIGION POUR LE SALUT AFRICAIN ?

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bonjour, 

 

J’invite tous mes amis à consulter mon site pour partager mes affinités littéraires. Il y a trop de choses à dire sur les livres lus cette semaine.

Publié le par wemboumatcheu | Laisser un commentaire

JEUX DE VOCABLE

 

JEUX DE VOCABLE

 

Il fut un temps pour vivre l’esclavage

Un autre pour laver les cerveaux

Comme s’il était scindé du corps.

Puis, sans l’ombre d’un changement,

On annonça la libération, qu’on nomma

Au gré du langage l’abolition de l’esclavage.

Ce fut la porte ouverte dit-on à l’assimilation

Mais par précaution, on blinda cette même porte,

Car il fallait passer par la case émancipation.

 

Aujourd’hui on convie tout le monde à l’intégration

Vive le changement, vive le progrès !

 

Les pays du tiers monde ne battent pas leur propre monnaie,

Mais les voilà déjà en voie de développement

Leurs constitutions s’expriment en langues étrangères,

Mais ils ne sont plus en voie, ils sont déjà en développement !

 

Vive le développement vive le progrès !

Ainsi sous des vocables à différente tonalité

On vit la même situation, en croyant le contraire !

Les enfants africains sont achetés par les occidentaux

On ne les vend pas, on les adopte !

Mais les Africains n’adoptent pas les enfants occidentaux !

Personne ne s’interroge là-dessus ?

L’exclavage est fini, vive le progrès !

 

Une femme de ménage est promue technicienne de surface.

Vive le changement, vive le progrès !

Un sac de café ou de cacao suffisait à régler

La pension scolaire des enfants, Dix tonnes des mêmes produits

Ne suffisent plus ! De plus il faut acheter des armes de combat !

 

 

 

Toujours d’armements pour combattre mes propres frères !

Devinez   qui sont ces vautours qui font des prêteurs

Qui n’en finissent jamais de rembourser  leurs dettes, et vous comprendrez que

Que l’esclavage le plus complet est celui qui garde l’apparence de la liberté.

 

 

 

Wembou MATCHEU MADJEU

 

Le 30 mai 20112 à Nogent sur-Oise

 

 

AFRIQUE TERRE DE SOLEIL

 

 

Se peut-il que ta lumière éblouisse ? Eblouisse,

A point qu’on ne reconnaisse plus sa propre mère ?

 

Expliquer comment on peut être locataire dans sa propre maison ?

Locataire siècle après siècle, quant il suffit de dire non ,

Pour se la réapproprier ?

 

Pourquoi tant de trésors du sol

et de ton sous-sol n’attirent pas la cupidité de tes enfants ?

 

Comprendre que les demis savoirs estampillés ici et là à l’étranger

Invalident ta philosophie et ton savoir,

Ont fait du plus grand nombre

Un monstre d’ignorance qui patauge dans la boue.

 

S’étonner comment la panthère, le lion, le tigre, le buffle

Et les autres forces de ta nature sont devenus des moutons

Qu’on abat sans compter pour un oui, pour un non, au gré

Des fantaisies, perdre la raison face aux exactions de ces demi savoirs

Qui n’ont que la mort à offrir aux attentes du peuple.

A mort, à mort et toujours plus de morts !

En réalité l’ignorance n’est-il pas notre pire ennemi ?

Qu’est-ce donc savoir , que savoir à demi ?

Tant d’injures au soleil d’Afrique qui pourtant aplanit

Pour nous toutes les zones d’ombre !

Oui devenir fou à force de cette folie vampire qui creuse

Tant de fosses communes, et crée tant d’exilés !

Il n’y a jamais de vin de palme dans les mornes réjouissances des exilés

 

Cependant tant que luit le soleil d’Afrique,

Absolument rien ne réussira à anéantir les dynamiques

Qui ont toujours signifié la permanence

De l’Espoir africain.

 

 

 

 

 

Wembou MATCHEU MADJEU

 

 

Le 30 mai 2012 à Nogent sur-Oise

 

 

 

 

 

 

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Identités

IDENTITES

 

Il était temps de parler

Il était temps de dire

Il était temps de clamer

Il était temps d’écrire

 

Il était temps que cette voix bâillonnée

Que cette histoire oubliée

Que cette mémoire enchaînée

Puissent enfin se raconter

 

Comment cette pierre qui devient terre

Cette terre qui va à la mer

Cette mère qui donne la vie

 

Un vers, une vie

Un souffle, une mélodie

Que s’élève ce long cri

Porté par harpes et ngonis

 

Ecoutez !

Entendez-vous ?

Ressentez-vous ?

 

Alors, laissez-nous dire ce qu’on ne dit plus

Dans cette langue qui ne se parle plus

Afin que nos rêves ne se désespèrent plus

 

Laissez-nous chanter ces chants du lointain

Pour qu’à nos lendemains

Ils ne résonnent plus en vain

 

Dessiner ce monde en noir et blanc

Ce monde de noir et de blanc

Remplir de couleurs en kyrielle

Enlacées sur la toile de nos pluriels

 

Pour chaque lettre

Chaque mot

Chaque être

Chaque sanglot

De couleur et de joie

D’amour et de foi.

Il est là, le seul, l’ultime

Desseins de cette prétention sublime

Taguée à l’encre du sang de nos plumes

Sur ces murs de rage et de brume

 

Pour être « nous »

Dire « nous »

Faire « nous »

Parce que l’heure de nous-mêmes a sonnée

 

Oui, il est l’heure de danser notre propre danse,

S’imprimer notre propre cadence

De frapper la terre sèche de ce monde ivre

Au fer rouge de vivre

 

Il est l’heure, il est temps

De cesser de contempler

Pour commencer à compter

Il est l’heure, il est temps

De cesser d’imiter

Pour enfin exister

 

Parce que le meilleur de soi

On l’offre au monde

Lorsqu’à soi-même

On n’a offert le monde

 

Parque quoi qu’il en soit

Demain sera avec « nous »

Ou ne sera pas !

 

Aimé CÉSAIRE

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